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Nous venons de recevoir une invitation pour assister le samedi 27 mai à 15h00 à une cérémonie au monument aux morts des Maquis de l'Ain et du Haut -Jura à Cerdon (01) au ''Val d'enfer''. A l'occasion de la journée de la résistance (création du CNR), l'association nationale des communes médaillées de la résistance ainsi que l'ordre de la libération organisent cette commémoration. Nous serons présents avec quelques jeunes volontaires de l'association dans un bus partant de Montceau les Mines.

Titine ne sera malheureusement pas prête pour emmener les petits Don Quichotte de la traction sur place.

Le monument aux 700 morts des maquis de l'Ain et du Haut-Jura a été érigé au lieudit "Val d'enfer", dans un virage de la RN 84, au-dessus du village de Cerdon. Il est placé dans un cadre grandiose et sauvage, sorte d'amphithéâtre fait de rochers et de verdure. Une statue imposante haute de dix-sept mètres en pierre du Gard représente la France debout, se libérant de ses chaînes, sous les traits d'une femme qui semble jaillir de la montagne. Sur le flanc ouest du monument figure une phrase empruntée au poète Aragon : "Où je meurs renaît la patrie". Au pied de la statue est inhumé un maquisard inconnu qui est le symbole des "Combattants de l'ombre". A l'est du monument s'étend le cimetière où reposent quatre-vingt-neuf maquisards morts au combat, dont trente-six inconnus. Parmi les cinquante-trois autres tombes, on trouve trente-six Français, quelques noms de chefs : Albert Chambonnet "Didier", Edouard Bourret "Brun", Charles Blétel...et un certain nombre d'étrangers : sept Espagnols, deux Polonais, deux Italiens, un Russe, cinq Nord-Africains, venus combattre sur notre sol et reposant au pied du mât où flotte le drapeau tricolore.

Le monument aux 700 morts des maquis de l'Ain et du Haut-Jura a été érigé au lieudit "Val d'enfer", dans un virage de la RN 84, au-dessus du village de Cerdon. Il est placé dans un cadre grandiose et sauvage, sorte d'amphithéâtre fait de rochers et de verdure. Une statue imposante haute de dix-sept mètres en pierre du Gard représente la France debout, se libérant de ses chaînes, sous les traits d'une femme qui semble jaillir de la montagne. Sur le flanc ouest du monument figure une phrase empruntée au poète Aragon : "Où je meurs renaît la patrie". Au pied de la statue est inhumé un maquisard inconnu qui est le symbole des "Combattants de l'ombre". A l'est du monument s'étend le cimetière où reposent quatre-vingt-neuf maquisards morts au combat, dont trente-six inconnus. Parmi les cinquante-trois autres tombes, on trouve trente-six Français, quelques noms de chefs : Albert Chambonnet "Didier", Edouard Bourret "Brun", Charles Blétel...et un certain nombre d'étrangers : sept Espagnols, deux Polonais, deux Italiens, un Russe, cinq Nord-Africains, venus combattre sur notre sol et reposant au pied du mât où flotte le drapeau tricolore.

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